JOUR N°13 : THURSDAY EVENING DINER > LE JOUR OÚ J'AI MANGÉ DES PATTES D'OIES @ Laurel Chinese Restaurant

Je fais l'impasse sur la soirée d'hier car le thursday evening, c'est relâche, pour cause de dîner entre expats.

Par contre, ça valait le coup de "sauter un jour", car ce midi, j'ai été invitée dans le meilleur restaurant de cuisine cantonaise.

Grands ravioli vapeur et petit "nems" carrés frits, petits chaussons feuilletés au durion, lait de soja, thé à la Chrysanthème, pâtés de radis aux crevettes, tout allait bien jusqu'à ce que les fameuses pattes de poulet arrivent. "Non", c'étaient des pattes d'oies, "oui", mais pour moi ça ne change rien...

Dans mon désir d'intégration, j'ai pris sur moi, en essayant d'y penser le moins possible (le goût est bon, mais c'est la texture gélatineuse qui est difficile; et il faut recracher des phalanges) mais j'y ai pensé tout l'après-midi...

POURQUOI N'Y-A-T-IL JAMAIS DE TAGLIATELLES DANS LA MINESTRONE @ la Canteen (celle en sous-sol) de mon boulot

Toutes les pâtes à soupe ne se mangent pas avec la même facilité.
Noodles OK

Pâtes de riz "Ramen" OK

Tagliramen NOK

Les yeux du bouillon sont maintenant sur mon T-shirt.

LES ODEURS & LES SONS @ Métro Daxin > Hôtel

Ce soir, j'ai semble-t-il trouvé un trajet plus court pour me rendre au métro.
Je longe une suite de boutiques assez chics pour le quartier et là, l'odeur d'une sorte de centre de tri des ordures me prend à la gorge !

Un parcours plus court, mais aussi plus olfactif...

Le son du Klaxon fait partie de l'identité de la ville. À outrance.

Les cycles électriques partagent le trottoir avec les piétons et se signalent d'un 'brrrr' strident. C'est que la route est trop dangereuse, au point que sur les passages protégés, les voitures klaxonnent pour qu'on les laissent passer...

LE POSTER DU RESTAURANT DONT LE NOM N'EST PAS TRADUIT @ // Nanxin road

Représente : Un agneau, un chien et un coq dans un pré. Bon appétit !

DOCUMENTAIRES SUR LES SOURCES DE LA GASTRONOMIE CHINOISE @ CCTV-1

Vendredi soir, claquée de la semaine, j'ai passée ma soirée à zapper.
Téléréalité, soap-opéra, film d'action historique, mangas avec de vrais acteurs et de vrais effets spéciaux, opéra traditionnel (chants aigus rythmés à coup de cymbale à chaque fin de phrase) et pubilicité.

Un genre a tout particulièrement retenu mon attention : Dans une nature verdoyante, des paysages magnifiques, des perspectives lointaines, d'authentiques vieux paysans pauvres et souriants, récoltent les ingrédients rares, préparent "à l'ancienne" -attention, prêts pour le raccourcis ?- ce qui sera servi en ville, par des restaurateurs respectueux des produits, amoureux de leur métier.

Ralentis sur les blés remués par le vent, le grain meulé à la pierre, la pluie de farine tamisée, le saut des ingrédients dans le wok sous le gros filet d'huile.

Gros plans sur les séchoirs à crevettes, les champignons qui réduisent dans leur jus, le plissé des raviolis, leur contenu, la vapeur qui s'échappe quand on ouvre les tiroirs de cuisson.

La gastronomie en prime-time !

Ici, les cantines de rue sont partout et ouvertes à toute heure.

Au cas où le programme télé donnerait envie de dîner une seconde fois...

CHINESE RESTAURANT & PACIFIC CAFFE @ //Office

Les filles m'ont invitée au restaurant aujourd'hui.

On rince la vaisselle propre à l'infusion de chrysantème.

Fried tofu, salade verte & lili flower pétales, tête de carpe dans un chili pepper bouillon, radis mariné à l'ail vert, steamed brioche, dinde grillée

Les plats sont disposés au centre et on partage tout.

On termine le lunch au Pacfic Caffe où le macchiato a la taille d'un soda et les sofas en velours rouge sont accueillants. Il est 15h00, on retourne bosser.